À Yaoundé, la centrale syndicale du Secteur public de Jean-Marc BIKOKO et l’Union générale des travailleurs du Cameroun, UGTC d’ISAAC BISSALA avaient prévu une marche de Messa pour la Caisse Nationale de prévoyance sociale, CNPS où un sit-in était prévu.
Un sit-in en vue de dénoncer le non-paiement des Droits sociaux des travailleurs retraités au Cameroun. Mais très tôt le matin, les éléments du commissariat central numéro 1 ont investi les sièges des deux organisations syndicales. Empêchant toute réunion et toute mobilisation. Et ce alors que les syndicats avaient déjà prévu se retrouver pour une réunion.
A Douala par contre, les travailleurs sont sortis pour se faire entendre. Tous vêtus de rouge, en signe de détresse, les membres de l’union générale des travailleurs du Cameroun ont marché de la poste centrale pour la CNPS à Bonanjo.
Et c’est là qu’ils ont observé un sit in pour demander que la CNPS reverse aux travailleurs leurs droits sociaux.
Dans le détail, ils demandent le paiement des allocations familiales, des pensions retraite, les indemnités de fin de carrière et autres Droits sociaux. Mais aussi l’application de la convention collective dûment signée par les entreprises.
Parmi les mécontents, l’on compte de nombreux retraités d’entreprises publiques ou parapubliques notamment du chantier naval et industriel du Cameroun. D’après l’UGTC, pas moins de 25.000 employés retraités au Cameroun attendent de voir soldés leurs droits auprès de leur employeur.
A la CNPS, l’on soutient simplement que les entreprises n’ont pas reversé les avantages ainsi reclamés. Le sit in de Douala a été organisée simultanément dans d’autres régions du Cameroun afin de faire résonner les revendications des travailleurs en l’absence des manifestations officielles cette année au Cameroun