Dans la région de l’Extrême-Nord Cameroun, il est de plus en plus difficile de trouver l’huile Diamaor sur le marché. Une marque très sollicitée dans la région pourtant.
Les ménages, les vendeuses de beignets et autres sont dépassés par la situation. Bien que vendue à 2000 FCFA, il faut parcourir toutes les artères de la ville pour avoir l’huile végétale devenue de l’or dans les ménages.
En l’espace de 72 h, les prix ont connu une forte fluctuation. De 1400 Fcfa, elle est passée à 2000fcfa le litre alors que l’usine de la SODECOTON, productrice de la marque, se trouve dans la même région.
Plus curieux les responsables de cette entreprise disent n’avoir ni changer la production ni augmenter le prix.
A la délégation régionale de commerce c’est un autre silence qui ne dit pas son nom. La structure régionale ne joue pas véritablement son rôle de régulateur, de contrôle et de la stabilisation des prix sur les marchés selon de nombreux observateurs.
“Que devient le Cameroun ? Nous sommes à Maroua et l’huile Diamaor est fabriquée sur place dans la même région. Tu pars à la SODECOTON, les responsables te disent que le prix n’a pas changé et la production non plus. Qu’est-ce que c’est alors ? ” se demande un chef de famille Habitant de Maroua.
Au finish, c’est le panier de la ménagère qui en paie le lourd tribut. Qu’est-ce qui est à l’origine de cette flambée de prix et la rareté de ce produit sur le marché ?
Pour le moment, il est difficile de déterminer la cause de cette flambée de prix sur les marchés de Maroua.