Le tribunal judiciaire de Paris a prononcé le maintien du Coq Sportif comme partenaire de l’instance faîtière du football camerounais. Arrivé l’année dernière à la tête de la FECAFOOT, Samuel ETO’O avait résilié le contrat avec l’équipementier français.
A Yaoundé, la décision a eu l’effet d’un coup de tonnerre. Par décision publiée hier, le tribunal judiciaire de Paris a ordonné le maintien de le Coq sportif comme partenaire de la Fédération Camerounaise de football. Le Contrat signé en janvier 2020 entre la FECAFOOT et l’équipementier français arrivait à expiration le 31 décembre 2023. Seulement, au lendemain de son arrivée à la tête de l’instance faîtière du football camerounais en décembre 2021, Samuel ETO’O Fils prends une série d’actes. Parmi ceux ci la résiliation de ce contrat signé sous l’ère de SEIDOU MBOMBO NJOYA son prédécesseur.
S’en suit une passe d’armes entre le Coq Sportif et la FECAFOOT qui reproche à la marque française de ne pas respecter les échéances de paiement malgré des rallonges.
Le Coq Sportif conteste ce motif et saisit la justice française pour faire valoir ses droits. Le tribunal judiciaire de Paris a estimé hier que le Coq Sportif “ne justifie ne justifie pas d’un trouble manifestement illicite dès lors que qu’il existe une contestation sérieuse relative à l’existence d’un accord intervenu entre la demanderesse ( le Coq Sportif, Ndlr) et le secrétaire général qui n’avait en tout état de cause pas de mandat pour conclure un avenant”.
En clair, la résiliation du contrat est irrégulière. Cette décision intervient alors que la FECAFOOT a pris le soin de signer avec One All Sports un contrat au mois d’Août dernier.
Dans un communiqué rendu public après la décision du tribunal judiciaire de Paris, le conseil de la FECAFOOT Me Florian MBAYEN HEGBA annonce que l’instance faîtière du football camerounais a décidé de faire appel. La FECAFOOT s’étonne que la juridiction parisienne n’a pas tiré les conséquences de ses propres constatations et ce d’autant qu’elle ( la FECAFOOT, Ndlr) a produit au juge toutes les pièces démontrant qu’il ne s’agissait pas d’une situation isolée puisse depuis la signature des contrats, LCS INTERNATIONAL n’a jamais respecté les délais de paiement qui lui étaient impartis. A quelques semaines du début de la coupe du monde au Qatar, une certaine confusion règne.
Affaire à suivre !
Mimi Mefo Info Français (MMIF)