Retour sur les griefs du leader régional Littoral du parti de la balance contre le président national.
L’honorable Jean-Michel Nintcheu a présidé, le samedi 17 décembre dernier à son domicile à Douala, une réunion extraordinaire du comité exécutif régional. Le but de la rencontre était de “débattre des résolutions du NEC ayant dissout tous les dix exécutifs régionaux des dix régions du Cameroun”, en application de l’article 18 des résolutions du 10 décembre.
À l’issue de cette rencontre, des resolutions ont été adoptées. Pour le comité exécutif, l’application de cet article constitue une “violation grave des statuts du parti. Ledit article est supposé ne s’appliquer que lorsque la vie du parti est menacée et dont la menace est imputable au comité exécutif concerné”.Tout en rejetant ces décisions “anti-statutaires, le comité exécutif dissout rappelle” avec force qu’aucun organe du parti, y compris le NEC, ne peut être au dessus des statuts “.Par ailleurs, le comité régional,” demande à la hiérarchie corrompue de ne plus continuer à profaner la mémoire des six martyrs du 26 mai 1990″ et invite les responsables de structures et les militants de la région du Littoral à “refuser toute collaboration avec la prétendue commission du NEC”.
Jean-Michel Nintcheu dénonce également la “fusion non motivée des circonscriptions électorales qui se présente comme une volonté manifeste de fragiliser le parti pour le rendre inefficace sur le terrain”. Le comité exige par conséquent, la démission de la hiérarchie, à savoir Ni John Fru Ndi pour haute trahison.
Le leader du SDF dans le littoral estime que le chairman montre chaque jour un peu plus sa volonté de livrer le parti au pouvoir en place.