René Emmanuel Sadi, le porte-parole du gouvernement accuse l’ONG de défense des droits des journalistes, ainsi que le journal français Le Monde de profiter de l’assassinat de Martinez Zogo pour faire le procès du Cameroun.
La rhétorique est violente et démontre à suffire l’amertume du gouvernement camerounais. Dans un communiqué publié ce jour, René Emmanuel Sadi, le porte-parole du gouvernement ne vient pas de main morte.
«Un certain nombre d’acteurs du monde médiatique, manifestement en mal de sensation et de notoriété, ont cru devoir prendre pour prétexte l’assassinat de Martinez Zogo….. pour faire le procès d’un Etat et d’un régime, à travers des propos excessifs voire injurieux, se risquant même à prophétiser maladroitement et inonsidérablement l’avenir du Cameroun,» lit-on dans le communiqué signé du ministre de la communication.
Le membre du gouvernement cite l’Organisation Non Gouvernementale Reporters Sans Frontières et plusieurs soi-disant lanceurs d’alerte et le journal français « le Monde ». René Emmanuel Sadi accuse le journal français de s’être livré « à des affirmations intempestives, des analyses erronées et des spéculations fantaisistes sans aucune corrélation avec la réalité camerounaise».
Le porte-parole du gouvernement rappelle : « le Cameroun est un Etat de droit où les libertés fondamentales, y compris la liberté de la presse, sont garanties et constituent les fondements de notre démocratie.»
Il faut noter que depuis la découverte du corps mutilé de Martinez Zogo, la presse nationale et internationale avait fait une large diffusion de cette actualité, ce qui n’a pas été du gout du gouvernement.
Albert Atangana