Sortis le 25 février 2008, pour dénoncer les mauvaises conditions de vie, au moins 170 Camerounais ont perdu la vie lors de ces manifestations selon le journal de RFI du 28 février 2008.
Même si le bilan exact des décès varie en fonction des sources d’information.Le ministre communication Issa Tchiroma Bakary avait déclaré que plus d’une trentaine de personnes avaient perdu la vie dans ce vaste mouvement révolutionnaire. Et que, des biens meubles et immeubles avaient été détruits.Tout était parti d’un mécontentement lié à la hausse du prix des carburants. Rendus dans les stations services vers le 10 février, les conducteurs de taxi de mototaxi et les transporteurs, étaient surpris que le prix du carburant avait augmenté et de manière clandestine.
Au même moment où, le panier de la ménagère est pratiquement vide, du fait de la crise économique. Les transporteurs lance un préavis de grève. et descendent dans la rue . Pour des mesures de sécurités le gouverneur de la province du Littoral a interdit systématiquement les manifestations de l’opposition, principalement ceux du Sdf, opposé à la révision de la constitution. Le 23 février 2008 alors que Jean Michel Nintcheu député Sdf du Wouri-Est organise un meeting au carrefour Madagascar.
Seulement, au moment ou celui-ci s’apprête à donner sa communication devant une foule nombreuse, des forces de l’ordre interdise la tenue de cet évènement et les gendarmes ouvrent le feu sur les populations. Sur le champ des morts et des blessés graves.