Annoncé au Cameroun pour mener des activités en faveur de la communauté LGBT, Jean Marc Berthon, l’ambassadeur français pour les droits des personnes LGBT a vu les autorités camerounaises signifier lui signifier leur opposition pour l’organisation des activités en faveur des homosexuels.
Jean Marc Berthon, l’ambassadeur français pour les droits des personnes LGBT doit se rendre au Cameroun du 27 juin au 1 er juillet à l’intention de discuter de la situation des droits des personnes LGBT au Cameroun. Avant même son arrivée, le diplomate français a déjà reçu une fin de non-recevoir.
Dans une note verbale du ministre LeJeune Mbella Mbella adressée à l’ambassadeur de France au Cameroun, le membre du gouvernement camerounais est formel : « le ministre des Relations Extérieures de la République du Cameroun présente ses compliments à l’Ambassade de France au Cameroun et en accusant réception de sa note verbale N 20230252487 du 05 juin 2023, relative à la visite au Cameroun de M Jean-Marc Berthon, ambassadeur pour les droits des personnes LGBT, du mardi 27 juin, au samedi 1er juillet 2023. A l’honneur de lui signifier son opposition pour toutes activités initiées et programmer par M Jean-Marc Berthon, au Cameroun à ce sujet … En conséquence, le ministre des relations extérieures saurait gré à l’ambassade de France de bien vouloir se conformer à cette position du gouvernement camerounais », écrit LeJeune Mbella Mbella dans sa note.
Une fin de non –recevoir donc sans équivoque pour le gouvernement camerounais. LeJeune Mbella Mbella a d’ailleurs réaffirmé cette position dans une correspondance adressée au ministre de l’Administration Pour Lejeune Mbella Mbella « le gouvernement désapprouve ces activités annoncées ». Le ministre, rappelle avoir notifié l’ambassadeur de France des réserves de Yaoundé par note verbale, celui-ci indique que « la position du gouvernement sur la question de définition du genre, de l’orientation et de l’identité sexuelle est claire et dénuée de tout débat au Cameroun ». Il n’est pas possible possible de parler des personnes LGBT au Cameroun, souligne-t-il , d’autant que le « fait est qualifié de crime de droit commun » conclut le ministre.
A.A