Alors que le Coq sportif annonce avoir eu gain de cause dans l’affaire qui l’oppose à la Fédération Camerounaise de Football, l’instance dirigeante du football camerounais affirme que cette décision de Paris est provisoire.
Dans un message posté sur ses réseaux sociaux, la direction de Le Coq Sportif informe l’opinion publique de la décision de la Cour d’appel de Paris.
Depuis la fin de semaine dernière, les réseaux sociaux avaient annoncé que la fédération camerounaise de football (Fecafoot) avait perdu son procès en appel à Paris contre Le Coq Sportif. L’équipementier français réclamait plus de 7 milliards fcfa pour rupture abusive du contrat, apprend-on. La décision de la Cour d’Appel avait alors été rendue le 15 juin 2023 et vendredi dernier, la Fecafoot a été signifiée d’une assignation à payer à Coq Sportif plus de 10 millions d’euros soit près de 7 milliards Fcfa. Sans compter les frais d’avocats.
Alors que cette information a déjà fait la Une de plusieurs journaux, c’est un communiqué du Conseil de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Me Florian MBAYEN-HEGBA qui vient démentir l’information. Dans le dernier paragraphe du communiqué la Fédération camerounaise de football nie que la décision de la Cour d’appel de Paris qui est encore provisoire et conservatoire condamne « la FECAFOOT à payer une quelconque indemnité à LCS International en raison d’un supposé préjudice que la résiliation des contrats de sponsoring et de licence lui aurait causé ».
En plus, la Fecafoot annonce que lorsque le juge du fond s’emparera du dossier, elle fera valoir sa décision de résiliation du contrat avec des arguments. Aussi, il sera question de poser le débat sur les manquements qui ont abouti à cette résiliation.
« Lorsque le juge du fond, en l’occurrence le Tribunal judiciaire de Paris, sera amené à examiner ce contentieux, la FECAFOOT pourra pleinement défendre sa décision de résiliation mais également ouvrir un débat plus large sur tous les manquements de LCS International dans l’exécution de l’ensemble des obligations à sa charge et en demander juste réparation », indique l’avocat Me Florian MBAYEN-HEGBA dans un communiqué.
A.A