Les précisions du ministre de la fonction publique et de la réforme administrative après publication des arrêtés de concours.
Pour le compte de l’année 2023, la fonction publique camerounaise recrute au total 2 685 agents de l’État, dont 2 235 places pour les nouveaux recrutements et 450 pour les recrutements professionnels. Les nouveaux recrutements sont répartis en deux catégories. D’abord, les recrutements classiques qui regroupent 2135 places dispatchées ainsi qu’il suit : 1 210 places pour les concours directs; 300 places pour les concours de formation hors ENAM ; 275 pour le recrutement à l’ENAM ; 60 pour le recrutement spécial des auditeurs de justice et greffiers pour la section common law à l’ENAM et 290 pour le recrutement des agents de l’État relevant du Code du travail par voie de test de sélection.
La deuxième catégorie est celle du recrutement spécial de 100 traducteurs et traducteurs principaux.
Joseph Le souligne une légère hausse du nombre de postes à pourvoir, en comparaison à la saison précédente. “Ce relèvement est consécutif à la prise en compte de certains besoins spécifiques en personnels, exprimés par les administrations au regard de leurs cadres organiques, en adéquation avec les objectifs poursuivis dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Développement”, souligne-t-il.
Par ailleurs, les frais de concours connaissent une augmentation, due à la loi des finances 2023. “Ceux-ci passent de 15 000 FCFA à 25 000 FCFA pour les concours des catégories A et B, et de 15 000 FCFA à 20 000 FCFA pour les concours des catégories C et D”, apprend-on.
Pour éviter les tracasseries administratives, des mesures ont été prises pour faciliter le traitement des dossiers. Les candidats peuvent s’inscrire en ligne sur le site concoursonline.minfopra.gov.cm
Le Minfopra invite également les candidats à être prudents, pour ne pas tomber face aux arnaqueurs qui “promettent vainement la réussite contre de l’argent”. Pour dénoncer les cas de fraude, un numéro vert, le 1522, ainsi que les numéros 699 64 58 68 ou 222 23 02 85 sont mis à disposition du public.
Le ministre rappelle aux personnes handicapées qu’elles bénéficient d’une “dispense d’âge pour un plafond de cinq ans maximum, au-dessus de la limite prévue pour chaque concours”. Pour en profiter, elles doivent justifier d’une formation professionnelle, scolaire ou universitaire correspondant au concours postulé, disposer d’une Carte Nationale d’Invalidité signée par l’autorité compétente et s’assurer de la compatibilité du poste ou de l’emploi postulé avec la nature de son handicap, renseigne Joseph Le lors du point de presse tenu ce 21 juin au club Minfopra à Yaoundé.