Le conseil paix et sécurité de l’institution panafricaine embarrassé
L’organe chargé tabler sur les règlements de conflits à l’union africaine, le conseil Conseil de paix et de sécurité (CPS) est contre la voie militaire pour résoudre le problème du Niger.
Réuni le 14 août dernier, cette décision a été prise au bout d’intenses discussions “de plus de dix heures”, selon le journal Le monde. “D’après plusieurs sources, lors de cette rencontre, qui s’est tenue lundi 14 août, le CPS a décidé de rejeter l’usage de la force face à la junte nigérienne.
Cette position devait être officialisée par un communiqué officiel mercredi. Dans le même temps, le CPS a choisi de suspendre temporairement le Niger de toutes les activités de l’UA”, écrit le tabloïd sur son site Web. Mais pour l’heure, aucun communiqué n’a été publié à cet effet.
Les chefs d’état-major de la Cédéao sont sensés se réunir ce jeudi à Accra, au Ghana dans le but de planifier une éventuelle intervention militaire contre la junte au pouvoir au Niger, afin de rétablir le Président Mohamed Bazoum. Il a été renversé le 26 juillet dernier.
Le week-end dernier, les mutins ont annoncé que le président déchu sera poursuivi pour haute trahison. Ils disent avoir suffisamment d’éléments pour démontrer que l’ancien chef de l’État aujourd’hui retenu captif avec sa famille a conspiré contre les intérêts de la République.
