C’est l’une des révélations faites dans une interview accordée à Jeune Afrique, au cours de laquelle il a aussi donnée des solutions pour une alternance pacifique au Cameroun.
L’ancien Secrétaire général de la Présidence de la République, Titus Edzoa est pessimiste, le rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) ne survivra pas à la disparition de son candidat naturel. C’est l’une des révélations qu’il a faites dans un entretien paru dans Jeune Afrique.
Titus Edzoa n’a pas manqué de faire certaines propositions pour une alternance pacifique. Selon lui, “dans l’immédiat après Biya, le pays devra impérativement passer une période de transition, régie par un groupe de patriotes intègres, dont la mission devra assainir de toute urgence le contexte sociopolitique, en réhabilitant les fondements institutionnels de l’État” a déclaré Titus Edzoa ancien secrétaire général de la Présidence de la République dans une interview accordée à Jeune Afrique.
Selon ce médecin à la retraite, “Ils devront aussi corriger les injustices flagrantes, en mettant, avec vigueur un terme à la justice de la force, par la force de la justice”
L’ancien ministre de la Santé appelle également à “Faire un audit de la chose publique, piloté par les camerounais eux-mêmes. Éviter les règlements de comptes, refonder la conception de l’État nation, en incluant toutes les diversités pour une véritable unité nationale”. Et à sonner le glas, de la crise anglophone, dans un délai consensuel et raisonnable. Au terme de ce long processus, les responsables qui accompagneront et dirigeront la transition ; devront quitter la scène, une fois ces urgences résolues.
Ancien proche collaborateur de Paul Biya, Titus Edzoa avait été arrêté et condamnés pour détournements des deniers publics.
A.A
