Kribi : le corps sans vie d’un enfant découvert dans la malle arrière d’une voiture. La découverte macabre a été faite ce jour alors que la dépouille du jeune de 9 ans était en totale décomposition, selon des sources locales.
La cité balnéaire de Kribi, dans le Sud du Cameroun est encore sous le feu des projecteurs. Selon des sources locales, le corps sans vie d’un enfant a été découvert dans la malle arrière d’une voiture. « C’est l’odeur pestilentielle et le balai incessamment des mouches qui auront attiré l’attention des riverains et des passants à cet endroit. Dans la malle arrière de ce véhicule de marque Toyota (2), le corps en état de putréfaction d’un gamin de 9 ans » ; apprend-on.
Selon des sources familiales, Desmond Tchinda, 9 ans, était recherché par ses parents depuis quelques jours. Ces derniers avaient même pris le soin de faire circuler sur la toile cet avis de recherche, sans succès.
Après la découverte macabre, la dépouille a immédiatement été transportée pour inhumation et une enquête ouverte à l’effet de mettre la lumière sur les circonstances de sa disparition.
Même s’il faut encore attendre les résultats de l’enquête, il faut déjà dire d’emblée qu’il s’agit d’une mort suspecte, puisque le corps a été découvert dans une voiture. Le jeune aurait-il été tué puis dissimulé dans cette voiture ? Seule l’enquête pourra répondre à cette question.
Mais notons que le taux de criminalité est monté d’un cran au Cameroun. Pas plus tard qu’hier, une femme a été découverte emballée dans un sac à Yaoundé. Sa dépouille a été découverte par les populations riveraines du Palais des Sports de Yaoundé. Les images effroyables étaient déconseillées aux âmes sensibles. Sur les quelques clichés qu’on a pu voir sur les réseaux sociaux, on pouvait voir une dame trempée dans le sang, pliée en deux, les jambes vers le buste et les cheveux pleins de sang. Tout autour de son corps une corde de couleur jaune qui a servi à la ligoter.
Le procureur du tribunal de première instance centre administratif est également arrivé sur les lieux. La dépouille a été déposée à la morgue de l’hôpital central de Yaoundé et une enquête a été ouverte.
Chez les riverains on ne doutait pas qu’il s’agit d’un crime rituel. « Quand vous voyez une dépouille bâillonnée, assassinée et enroulée dans un sac comme ceci, il s’agit bien d’un assassinat rituel », explique un patriarche.
A.A