Alors que la rumeur sur la mort de Hubert Mono Ndjana avait été démentie mercredi par sa famille, l’on apprend finalement ce matin que l’enseignant de philosophie s’en est allé.
Le professeur Hubert Mono Ndjana est mort. La triste nouvelle a été annoncé très tôt ce matin par plusieurs personnalités du pays. Hier déjà une rumeur annonçant sa mort avait circulé sur les réseaux sociaux, seulement sa famille a tôt fait de démentir en publiant une image de l’homme assis sur un lit d’hôpital à côté des siens.
Si aucune information n’a été donnée sur les causes de sa mort, l’on apprend que Hubert Mono Djana a été victime d’un accident de la circulation le 3 novembre dernier. « Le philosophe et universitaire a été renversé par un véhicule à Yaoundé le 3 novembre 2023, jour de son anniversaire, la victime faisant une chute sur la tête, le chauffard s’est enfui », apprend-on chez un proche du défunt. Une version des faits qui n’a malheureusement pas été ébruitée.
Alors qu’on philosophe encore sur la mort de celui qui a été le tout premier Camerounais à accéder au grade de professeur de Philosophie des Universités, on apprend qu’il est décédé depuis des jours et que l’on avait gardé son décès secret. « Je ne modifie pas ce que j’ai dit hier. C’est simplement dommage. Il est décédé hier mercredi mais la nécrologie officiel nous dira ce jour jeudi à 3h57. Précision chirurgicale. Nous sommes à l’heure des réseaux sociaux. Le lève mon chapeau pour toi », a écrit hier mercredi l’Homme politique Vincent Sosthène Fouda. Une révélation qui coïncide avec la réalité de l’annonce faite ce jour.
Le Départ du prof Mono Ndjana pour l’éternité coïncide avec la célébration de Journée Mondiale de la Philosophie, dont il s’est fait pédagogue et promoteur toute sa vie durant.
Militant du RDPC, le professeur Hubert Mono Ndjana n’a toujours pas été bien vu par le parti qu’il a servi tout au long de sa vie. Selon le journaliste Paul Eloundou Fils, le natif de la Lekie n’était pas en odeur de sainteté avec son parti du fait qu’il a décliné certaines propositions abjectes. « Il a eu des propositions contre nature pour être au sommet de ce parti qu’il a participé à germer et occuper les grands postes, il a dit non pour rester fidèle à ses convictions et ne pas corrompre son éducation mieux sa morale. Il a refusé de trahir sa personne pour satisfaire la chaire. C’est pour cela qu’il a été mis à l’écart. Comme si on écartait la norme et normaliser les déviances qu’on lui proposa », écrit le journaliste.
Un vrai homme de science fier de lui malgré sa mise à l’écart et son musèlement.
Albert Atangana