Selon nos sources, les faits se sont déroulés hier nuit à Douala la capitale économique du pays. La police a ouvert une enquête à cet effet. Les auteurs du braquage sont encore en fuite.
A Douala la capitale économique du Cameroun, un braquage a mal tourné hier nuit. Selon plusieurs sources, la brave entrepreneure NAVHOMA EWI, est décédée après une chute du second étage de son immeuble d’habitation. Nos sources affirment que le drame est survenu alors qu’elle essayait d’échapper à un braquage à son domicile. La jeune entrepreneure qui habitait le deuxième étage d’un immeuble aurait selon toute vraisemblance essayé de sauter de l’immeuble avant de s’écraser sur le tarmac. Elle aurait mal atterri et aurait eu une hémorragie interne, apprend-on.
Après cette sale besogne, les braqueurs auraient quitté les lieux emportant plusieurs effets. Les forces de l’ordre arrivée sur les lieux ont ouverts une enquête pour rattraper ces malfaiteurs.
NAVHOMA EWI, était une jeune entrepreneure, CEO et propriétaire d’une entreprise spécialisée dans la décoration intérieure et extérieure des maisons d’habitation ou d’affaires. Ladite entreprise, présente aussi sur Facebook s’appelait “HOUSE OF EWI”. Connue pour son dynamisme, elle n’hésitait pas de dire aux jeunes qui veulent entreprendre de ne pas avoir peur d’essayer.
La ville de Douala connait une insécurité grandissante depuis plusieurs mois, en décembre dernier, le ministre de l’administration territoriale, Paul Atanga Nji au regard de la situation sécuritaire qui prévaut dans ce chef-lieu de la région du Littoral avait organisé une réunion de sécurité. La réunion présidée à huis clos par Paul Atanga Nji à cet effet, a permis d’identifier des dysfonctionnements dans le secteur de transport des moto-taxis. Ainsi, il a été constaté que seuls 2% de motos en circulation dans cette ville sont identifiables. La majorité évoluant dans l’illégalité.
Le gouverneur de la région du Littoral avait ainsi pris la décision de faire changer les choses. Samuel Dieudonné Ivaha Diboua avait alors affirmé que « Dès le 1er janvier, tous ceux qui vont acheter des véhicules chez des concessionnaires, doivent s’assurer que la moto sort de la boutique avec une immatriculation ». Il entendait ainsi de faire respecter le décret du premier ministre qui réglemente l’activité des mototaxis. Mais depuis lors rien semble n’avoir été fait.
Albert Atangana