Représentant 15% de la population au Cameroun, les Bororos sont réputés très habiles dans l’activité d’élevage bovin.
Les Peuls Mbororo à l’Extrême Nord Cameroun.
Ce sont des hommes et femmes pour la plus part qui font des transits avec leurs troupeaux des bœufs, de moutons, de chèvres et bien d’autre animaux. Les Bororos ont pour principaux moyens de transport, les ânes qui transportent les adultes et les bœufs qui transportent uniquement les enfants.
Ils parcourent en général de longues distances, des milliers de kilomètres pour chercher des pâturages.
Les bororo sont des peuls en majorité musulmans. Fidèles à leurs traditions, les bororos ont des connaissances très pointues sur le bétail et préfèrent séjourner sur de vastes pâturages éloignés des zones cultivées.
Minorité d’à peu près 15% de la population au Cameroun, les bororo détiennent presque la moitié du cheptel bovin national. Des indications qui donnent une idée de l’importance de l’activité pastorale pour ce peuple. Les Bororos vont de village en village et dans chaque village, ils peuvent se reposer pendant deux semaines voir plus avant de reprendre leurs transit.
Dans chaque village où ils installent leurs tentes, le chef du quartier du lieu reçoit une récompense qui est remise en fonction du nombre de nomades en transit.
Le chef du village qui reçoit les nomades Mbororos en transit peut recevoir comme récompense un à deux moutons, ou alors un bœuf. Les Mbororos sont constitués d’éleveurs peuls qui, depuis longtemps, ont toujours pratiqué un élevage nomade. Dans l’extrême nord du Cameroun, on les retrouve pour la plus part dans les départements du Dimaré, le Mayo Kani, le Mayo Sava et le Logone et Chari.
Les sans domicile fixe comme on les appelle sont frappés par l’insécurité avec des prises d’otage et des demandes de rançon.