Sous le feu des critiques sur les réseaux sociaux orchestrées par Marlene Emvoutou, la première dame Chantal Biya trouve un allié inattendu en la personne du gouvernement camerounais. Hier soir, le ministre de la Communication, sans mentionner directement le nom de la première dame, a émis un communiqué condamnant vivement les excès et les attaques personnelles véhiculés sur les plateformes en ligne au nom de la liberté d’expression.
Le ministre a déclaré que la liberté d’expression ne devrait pas être confondue avec la démesure et les excès, soulignant les limites en matière d’invective, d’injure, de diffamation, de médisance, d’indécence, de manque de respect envers autrui, ainsi que d’autres formes d’attaques personnelles, d’incitation à la sédition, voire d’hostilité envers la patrie.
Le gouvernement, par le biais de cette déclaration, a clairement exprimé son soutien à Chantal Biya, actuellement sous le feu des critiques virulentes de Marlene Emvoutou. Cette dernière, une cheffe d’entreprise et ancienne présidente de la ligue départementale du Football du Dja Elobo, prétend être la fille biologique du professeur Gervais Mendo Ze.
Marlene Emvoutou a récemment exposé le rôle de Chantal Biya dans le maintien au pouvoir de Paul Biya, insinuant que c’est elle qui contrôle les rênes du pouvoir, dévoilant au passage la prétendue impuissance du président. Elle a même déclaré que Chantal Biya n’était pas apte à diriger le pays.
Cette série de déclarations a suscité des réponses de la part d’influenceurs et d’artistes, mobilisés pour défendre la première dame. Des fonds substantiels auraient été débloqués par le cabinet civil dans le but de faire taire Marlene Emvoutou, mais cette tentative semble avoir échoué, car elle continue imperturbablement ses sorties médiatiques. La situation souligne l’ampleur de la tension politique et sociale au Cameroun, où les débats sur le pouvoir et la gouvernance prennent des tournures inattendues sur les réseaux sociaux.