La découverte macabre a été faite ce matin sur la route de Mfou dans le département de la Mefou et Afamba, à quelques encablures du collège catholique Père Monti.
La scène ressemble au phénomène des crimes rituels qui ont secoué la capitale politique il y a quelques années. Une alerte partagée sur les réseaux sociaux ce matin laisse croire qu’une femme a été sodomisée, violée, puis assassinée et que ses organes ont été emportés, avant que son corps ne soit jeté dans une broussaille à Yaoundé.
« Je vous contacte ce matin pour vous présenter encore un cas de femme retrouvée morte sodomisée qu’on a retrouvé ce matin dans une petite broussaille au niveau de Nkoulou Carrière au quartier Monti à Yaoundé, sur la route de Mfou. Cette découverte a été faite ce matin juste après que le propriétaire du champ ait mis le feu hier pour brûler les herbes ce qui a exposé ce cadavre qui date peut-être de 48 h. Ledit cadavre était emballé dans un sac.
Pour le moment, le corps qui a également été dépouillé de tous les organes n’est pas encore identifié », lit-on dans l’alerte.
Ni l’âge, ni le nom de la dame ne sont connus, encore moins les circonstances de son assassinat. Mais les premiers indices laissent croire que les tueurs en série qui enlèvent violent, tuent les femmes et les ôtent de leurs organes génitaux sont de retour.
La police est descendue sur les lieux, ainsi que les autorités administratives et une enquête a été ouverte pour déterminer les auteurs de ce crime.
En mi 2023, Yaoundé, la capitale du Cameroun a été confronté à une augmentation alarmante de l’insécurité. Les enlèvements et les crimes rituels étaient devenus monnaie courante, suscitant une inquiétude croissante parmi les habitants de la ville. Les victimes étaient choisies au hasard, sans distinction d’âge ou de statut social. Ces actes barbares étaient perpétrés dans le but de collecter des parties du corps humain pour des pratiques occultes. Les assaillants, souvent liés à des réseaux criminels organisés, ciblent des individus vulnérables, tels que les enfants et des femmes. Ces crimes rituels ont un impact dévastateur sur la société, créant un climat de peur et de méfiance généralisée.
Albert Atangana