Dans un communiqué publié ce mardi, le Syndicat National des Footballeurs Camerounais (Synafoc) a exprimé son inquiétude face à la pratique de fraude sur l’identité des joueurs. L’organisation a condamné fermement ces agissements tout en réclamant une enquête approfondie sur la manière dont les listes des joueurs concernés ont été élaborées et rendues publiques.
Le Synafoc souligne que si la fraude sur l’identité d’un joueur est une pratique inacceptable, il est préoccupé par la façon dont ces accusations ont été divulguées. En effet, les joueurs mis en cause se voient accuser publiquement sans avoir la possibilité de se défendre immédiatement. Les clubs employeurs disposent certes d’un délai de 48 heures pour fournir des éléments de justification des identités présentées dans les dossiers de demandes de licences, mais cela ne garantit pas une présomption d’innocence pour les joueurs accusés.
Le Synafoc insiste sur l’importance de respecter la présomption d’innocence dont bénéficient ces joueurs jusqu’à ce que les faits de fraude soient définitivement établis à leur encontre. Il appelle ainsi à une procédure équitable et transparente pour traiter ces cas de fraude sur l’identité, afin de protéger les droits des joueurs impliqués.
Ainsi donc, le syndicat national des footballeurs du Cameroun a saisit le secrétariat général de la Fecafoot, pour demander un report de 10 jours du début des play-offs, afin que la lumière soit faite sur cette affaire devenue internationale. Il se dit prêt à apporter sa contribution pour ce processus, et réclame que les enquêtes soient menées par des personnes indépendantes et spécialistes de cette démarche.
Gilles Noubissie