D’après le texte publié ce jeudi, Christian Ntimbane Bomo, membre de la Société Civile des Réconciliateurs et candidat déclaré à l’élection présidentielle, exhorte le parti PCRN à envisager des négociations directes avec le parti MRC en vue de la mise en place d’un front commun pour la défense de la République, des libertés et de la démocratie.
Il souligne que “malgré les manipulations du régime visant à diviser les dynamiques de changement, cette démarche constituerait une réalpolitik et permettrait d’établir un rapport de force politique”, incitant le pouvoir à reculer et permettant aux partis politiques et autres acteurs politiques d’exercer leurs activités dans le respect des textes.
Ntimbane Bomo met en avant le fait que le PCRN et le MRC sont les partis politiques les plus médiatisés du Cameroun, bénéficiant d’une attention considérable tant au niveau national qu’international. Il estime que “la mise en place d’un front commun renforcerait la démocratie et favoriserait des élections libres et transparentes en 2025.”
Il encourage également d’autres partis politiques et membres de la société civile à se joindre à cette plateforme. En somme, il appelle à accepter le compromis malgré les difficultés actuelles, soulignant que cette démarche constitue une alternative digne pour le bien du peuple camerounais.
En rappel, le PCRN est au centre d’un acharnement administratif, qui profite de la querelle interne entre Robert Kona qui veut évincer Cabral Libii, et ce dernier qui veut continuer de porter ce parti jusqu’à la magistrature suprême. À quelques jours de la célébration de la fête de l’unité, le parti camerounais pour la réconciliation nationale de voit interdit de prendre part au défilé dans plusieurs arrondissements du Cameroun. Les administrateurs affirment que les dissensions internes observées peuvent nuire au bon déroulement de cette fête nationale.
L’appel de maître Ntimbane Bomo à un ralliement constitue une possibilité de sortie de crise, et voire même un grand moyen pour soulager l’opposition camerounaise, étouffée par le gouvernement en place qui œuvre pour le maintien du RDPC et de son président au pouvoir, et dans les institutions.
Gilles Noubissie