C’est un mardi matin 08 Décembre 2020, 10h45mn au coeur de la ville de Meri, dans le Département du Diamaré, Région de l’Extrême Nord Cameroun. La grande portail de la prison secondaire de Meri, transformé en centre de transit des ex-combattants nous accueillent avec ces 180 ex-combattants.
Ayant déposé les armes le 30 novembre 2018, jour pour jour sa fais exactement deux ans qu’ils regrettent avoir rendus la vie difficile aux populations de l’Extrême Nord. En deux ans, ils ont appris des différents métiers de couture, mécanique, minisérie et plusieurs femmes ont opter pour l’agriculture afin de pouvoir subvenir à leur besoin.
Plusieurs habitant de Meri sont au côté de ces combattants pour consolider la paix et le vivre ensemble.

Ce matin en parcourant le Centre de Transit, nous sommes tombé sur les enfants des ex-combattant dans leur salle de classe. Ils ont entamer l’hymne national du Cameroun pour la toute première fois dans leur vie.
Parmi les 180 ex-combattants, 55 sont tous des enfants; et d’autre ont vu le jour dans ce camps. Ils apprennent a lire et a écrire mais la tache n’est pas facile pour ce jeune Mr Bodombo Jean, Enseignant vacataire: “Ces enfants sont très intelligente. Malgré qu’ils ne s’expriment pas en français j’ai avec moi un ex-combattant qui essaye de traduit.”
Ces enfants ne savent pas parler ni Fançais ou Anglais a part leur langue locale, qui est le KANOURI.

A travers cette anniversaire, des différents compétitions sont organisé dans ce camps des bebifoot, et les matchs de football qui oppose parfois les ex-combattants à l’Armée Camerounaise.
Ce jour, ils ont décidé d’appeler les séparatistes du NOSO à déposé les armes pour le bien de tous.
Boukar Madi ex-combattant: “Nous voulons que les frères du NOSO dépose les armes comme nous, pour le bien de notre pays.”
Un ouf de soulagement aujourd’hui pour ces ex-combattant qui s’adapte a vivre avec les habitants de Meri.