Human Rights Watch a récemment parlé du viol d’une vingtaine de femmes par des éléments des forces de defense au village Ebam dans le Département de la Manyu, au Sud Ouest. L’organisation de défense des droits de l’homme indiquait dans son rapport publié vendredi avoir recueilli les témoignages de victimes traumatisés par ces abus survenus en mars 2020 et restés jusque là méconnus.
Le Ministère de la Défense a réagi à ce rapport cet après-midi et parle d’un acharnement et une diabolisation systématique de l’armée par Human Rights Watch. Cette administration reconnaît tout de même qu’une opération de bouclage avait eu lieu au village EBAM, le 1er mars 2020. Opération menée afin de déloger une base arrière des séparatistes. Cette intervention menée par le 22è Bataillon d’Infanterie Motorisé avait permis relate le MINDEF, d’arrêter 35 personnes interrogées et libérés le même soir, de saisir 16 motocyclettes, 01 arme de fabrication artisanale, des munitions et de neutraliser un séparatiste.
Le Gouvernement s’indigne que Human Rights mette sur le même pied d’égalité l’armée et les séparatistes et indique que les missions des FDS se déroulent dans le respect des règles d’engagement et indique que des actions disciplinaires sont prises lorsque ces règles d’engagement sont violées. C’est la synthèse d’un communiqué signé cet après-midi par le Chef de la Division Communication du Ministère de la Défense, le Capitaine de Vaisseau Cyrille Serge Atonfack Nguemo.