Le président du MRC a été cité parmi les artisans de la victoire diplomatique du Cameroun dans le différend frontalier avec le Nigeria alors qu’il n’était pas invité”…
Sans être exhaustif, il y a eu des juristes de renom. Au nombre desquels le Ministre d’état Laurent ESSO, le professeur Joseph OWONA, le professeur Maurice KAMTO, les professeurs Joseph Bipoun WOUM et Peter NTAMACK de regrettés mémoire. Tous ayant fait montre autour du chef de l’État de compétence, de patriotisme et d’engagement dans la défense acharnée des droits de notre pays.” affirmait le soir du 14 Août 2023 le ministre de la communication porte parole du gouvernement René Emmanuel SADI et représentant du chef de l’État aux AWARDS de L’avenir à l’hôtel Hilton de Yaoundé.
Une cérémonie initiée par le Journaliste Zephirin KOLOKO directeur de l’agence camerounaise de la communication et le réseau des patrons de presse du Cameroun.
Maurice KAMTO a ainsi été cité parmi les personnalités ayant valablement porté et défendu le dossier du conflit frontalier entre le Cameroun et le Nigéria devant la cour internationale de justice. Mais en l’absence de celui qui était le chef du pool des juristes camerounais sur ce dossier. Passé dans l’opposition, l’ancien ministre délégué auprès du ministre de la Justice, garde des sceaux Amadou Ali est devenu “l’ennemi politique” numéro 1 du pouvoir.
Au point où il faut éviter de l’inviter à l’occasion d’une cérémonie tenue en présence d’une dizaine de membres du Gouvernement ? A méditer…En rappel, le Cameroun et le Nigeria sont passés à côté d’une guerre fratricide au début des années 1990 quand convoitant les richesses du sous sol, les armées des deux pays s’affrontent de façon intermittente à BAKASSI, territoire riche en pétrole, gaz etc et situé dans la partie sud Ouest du Cameroun dans le département du Ndian.
Porté par Paul Biya (à qui le prix du “Grand sage Africain” a été décerné à l’occasion des AWARDS de L’avenir à l’hôtel Hilton ce lundi 14 Août 2023) porte le dossier à la cour internationale de justice, organe des nations unies qui tranche les litiges entre les Etats. La CIJ prend après d’âpres débats un arrêt le 10 octobre 2002 reconnaissant la souveraineté du Cameroun sur la presqu’île de BAKASSI.
Cet arrêt est matérialisé le 12 juin 2006 par les accords de Greentree aux États Unis. Accord signé par le président Camerounais Paul Biya, Olosegun Obasanjo le président Nigérian à l’époque et Koffi Atta Annan, le secrétaire général de l’ONU à l’époque