Le Conseil de l’homme d’affaires Jean Pierre Amougou Belinga évoquent plusieurs violation de procédures.Il y a du nouveau dans l’affaire Martinez Zogo.
Au moment où la famille du défunt est au four et au moulin pour préparer les obsèques, les avocats de Jean Pierre Amougou Belinga viennent de saisir le juge d’instruction du Tribunal militaire pour exiger “une copie du dossier de l’enquête préliminaire”, indispensable, selon les avocats à la préparation de la défense de Jean Pierre Amougou Belinga.Selon maître Charles Tchoungang qui signe la lettre, le refus de délivrer cette “pièce porte gravement atteinte aux intérêts du client et aux droits de la défense”.Pour faire pression les avocats de Jean Pierre Amougou Belinga évoquent entre autres conséquence de ce refus, qu’ils assimilent à une violation de procédure, la nullité de la procédure, prescrite par l’article 3 du Code de procédure pénale.
Les avocats évoquent également le fait que l’enterrement de la victime pourrait occulter certaines preuves. Du fait qu’il a été dit que dans certains médias, que Jean Pierre Amougou Belinga avait assisté à la torture de Martinez Zogo à l’immeuble Ekang et lui avait asséné un coup à la tête. Ils demandent ainsi à la justice de ” prendre des actes qui concourent à la vérification des ” allégations édictées plus haut et qui accablent leur clients.
On se rappelle que certaines sources avaient indiqué que la première autopsie effectué sur le corps avait laissé voir des sévices atroces qu’aurait subi Martinez Zogo avant sa mort. On parlait de la langue coupée, d’une sodomie avec des bâtons, des doigts coupés etc.