Les affrontements ont éclaté il ya quelques jours entre arabes choa et mousgoum dans la région de l’extrême-nord.
Ce qui a poussé des milliers de Camerounais à se réfugier au Tchad voisin. Selon les chiffres, ils sont 10.938 Camerounais en majorité des femmes, des enfants et des personnes âgées qui ont été accueillis dans la localité de Oundouma non loin du fleuve Logone, à la frontière entre les deux pays d’après le site d’information Tchadinfos.
S’ils sont aujourd’hui en sécurité, leur situation demeure toute fois préoccupante. Ces réfugiés ont aujourd’hui besoin du minimum vital pour survivre. En effet, ils sont arrivés au Tchad depuis 4 voir 5 jours pour certains et ont épuisé toutes leurs réserves. Aussi, jusqu’ici plusieurs d’entre eux n’ont pas pû trouver un endroit où dormir ; les salles de classes étant pleines ils dorment à la belle étoile.
Le HCR qui s’est déployé sur le terrain tente toute fois de rassurer indiquant que le nécessaire est entrain d’être fait en vue d’apporter de l’aide à ces milliers de déplacés. Les autorités Tchadiennes de leur côté rassurent que tout est mis en place pour assurer la sécurité de ces personnes. Mais elles disent toute fois être préoccupées par une éventuelle transposition du conflit sur le territoire Tchadien. D’où le dispositif sécuritaire qui a été renforcé à la frontière. Rappelons que la localité de Oundouma est située à une vingtaine de kilomètres du Sud-ouest de Koundoul, dans le département du Loug Chari, province du Chari Bouguirmi.