Sa biodiversité parmi les plus importantes au monde est un facteur de richesse mais également un obstacle à une nette prévision météorologique. Selon les experts, les forêts comme celle du bassin du Congo empêchent une bonne réception des données satellitaire sur le climat en Afrique Centrale. ” Les données que nous avons actuellement ne nous permettent pas de planifier efficacement les alléas du climat. Nous devons pouvoir prévoir à partir des alertes” prévient Pascal MOUDI IGRI, Expert en prévision numérique du temps
Des prévisions généralement sur une saison et donc encore en deçà des attentes. Car l’Afrique centrale a du retard au plan des moyens technologiques en matière d’information météorologique. Pour combler le déficit dans une sous région où la température moyenne devrait augmenter de 1 à 2 degré d’ici 2050 selon les nations unies qui avisent sur les risques de Graves inondations et de sécheresse sévères, les pays de la CEEAC ont mis en place le centre d’application et de prévision climatologique. L’instance en cours d’installation à Douala a en projet notamment la mise en place d’un satellite sur l’information météorologique en Afrique Centrale
A l’occasion de la journée météorologique mondiale le 24 mars dernier, le Cameroun dit miser sur son dispositif national et pose le défi d’une meilleure coordination entre les services météorologiques et ceux de gestion des catastrophes. ” Une bonne coordination permettrait aux administrations et les autres en charge de la gestion des catastrophes d’être plus efficaces” selon Bernard Isaac DIME le délégué régional des transports du littoral
Une constance, les pays d’Afrique Centrale et le Cameroun en particulier, essentiellement agricoles ont besoin d’une information météorologique fiable et en permanence. Mais également pour mieux préparer leur résilience et leurs mesures d’adaptation aux changements climatiques