Les cris des cultivateurs du septentrion se font entendre suite au retard des pluies, engendrant une situation de vie chère et menaçant la sécurité alimentaire dans la région. Les effets des changements climatiques, l’augmentation des coûts alimentaires et la diminution des revenus sont parmi les principales causes de cette crise.
Plusieurs familles dans la partie septentrionale du Cameroun sont confrontées à des difficultés croissantes, alors que le retard des pluies compromet le début des travaux champêtres. Un agriculteur exprime son inquiétude : “Sans le début de nos travaux champêtres, il n’y aura pas de nourriture pour les familles, ce qui nous conduira à la famine.”
Dans l’Extrême-Nord et le Nord, les inondations de l’année dernière ont déjà eu un impact sévère sur la sécurité alimentaire, avec un pourcentage significatif de personnes en situation d’insécurité alimentaire aiguë. Même si l’agriculture maraîchère est pratiquée localement, elle ne peut pas résoudre entièrement le problème de la famine dans la région.
La solution essentielle réside dans le retour des pluies, crucial pour sauver les familles et éviter la famine. La majorité des populations du grand nord dépendent de cultures telles que le mil, le maïs et le sorgho pour leur alimentation, et la hausse des prix de ces denrées affecte durement les familles.
La situation est encore plus compliquée avec la destruction des champs par les membres de la secte Boko Haram, semant la terreur et détruisant les récoltes. Un ancien soldat à la retraite souligne le besoin d’une action gouvernementale efficace pour contrer cette menace et protéger les moyens de subsistance des habitants.
Cette crise met en péril la sécurité alimentaire et le bien-être des populations du septentrion, nécessitant une réponse urgente et coordonnée pour garantir l’accès à une alimentation adéquate et soutenir les moyens de subsistance des agriculteurs de la région.
