A l’ouverture de la session parlementaire de juin, le président de l’Assemblée nationale a appelé à renforcer les mesures de lutte contre le choléra et à régler les frais de correction dûs aux enseignants
Il est urgent de stopper la propagation de l’épidémie de choléra. C’est l’un des points essentiels du discours de Cavaye Yeguie Djibril à l’occasion de l’ouverture de la 2ème session législature ordinaire de l’année 2023.
7 des 10 régions du pays sont touchées par l’épidémie, et le principal foyer de contamination est la région du Centre avec au mois 60 cas enregistrés tous les jours. Le président de l’Assemblée nationale souhaite que “les Collectivités Territoriales Décentralisées, les Communes en particulier, soient fortement impliquées” dans la stratégie de riposte contre cette maladie.
Pour lui il est important de miser sur la prevention car “gérer les crises ou les épidémies, c’est bien. Mais les prévenir, c’est encore mieux. C’est pourquoi, la Représentation Nationale souhaite que la surveillance épidémiologique soit plus que jamais renforcée et qu’elle s’étende sur l’ensemble du territoire national”, insiste t-il.
Concernant les examens officiels, le PAN assure que tout a été mis en place pour un déroulement sans encombre les primes de correction et de surveillance sont payées sans faute, tout comme les arriérés.
“Je me réjouis également de savoir, que des mécanismes ont été mis en place pour, non seulement éponger les arriérés des frais dûs aux enseignants aux examens officiels, mais également afin d’en assurer dorénavant le paiement régulier dans les délais et en toute transparence”, a-t-il déclaré.
Cavaye Yeguie Djibril déplore cependant la montée en puissance de la délinquance en milieu jeune.
Dans son allocution, le Président est également revenu sur les enlèvements dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest pour condamner de tels actes. Au nom de ses pairs, il dénonce ” l’institution des taxes locales par les sécessionnistes.
Une telle initiative fait penser qu’au Cameroun, il y aurait un Etat dans l’Etat. Que non ! Je dis non ! Il ne saurait y avoir plus d’un Etat au Cameroun.
Notre cher et beau pays est un Etat unitaire décentralisé. Un territoire UN et INDIVISIBLE”, martèle t-il avant d’exiger l’abolition de ces taxes car elles sont inopportunes selon lui.
Le gouvernement devrait aussi jouer sa partition afin de mettre hors d’état de nuire, les criminels auteurs de tels actes.
Cette deuxième session parlementaire va durer un mois. Elle est en général consacrée au débat d’orientation budget de l’État.