Deja trois semaines que ça dure.
MAURICE KAMTO n’a d’ailleurs pas pû se rendre au Tribunal de première instance de Yaoundé Centre Administratif; où se tenait hier l’affaire qui l’oppose à L’État du Cameroun.
L’affaire a été renvoyée au 29 octobre prochain, mais pour ses avocats c’est une victoire. La Surprise de cette affaire hier au tribunal c’était bien la présence des représentants des membres du gouvernement poursuivis.
Un acte inédit si l’on s’en tient aux rapports plus qu’excrables entre le leaders du MRC et le régime de Yaoundé. Me Meli livrait ainsi son sentiment au sortir de l’audience; il salue le geste républicain de l’État du Cameroun qui accepte de se soumettre à sa propre justice.
Étaient présents au Tribunal ce 15 octobre, les représentants de la DGSN, du SED, et du MINAT. Une démarche républicaine pour le conseil et porte parole du Collectif des avocats de Maurice Kamto. L’ONU qui a les yeux rivés vers le Cameroun a récemment réagi, pour demander au gouvernement de libérer les manifestants interpellés le 22 septembre.
Alors que plusieurs ont été présenté devant le tribunal militaire, les experts des droits de l’homme de l’ONU dénoncent des entorses au respect des libertés de manifester. Ils font aussi état des cas de maltraitance sur des manifestants pacifiques.
Pour se défendre, le gouvernement dit avoir agi en conformité aux lois et règlements du pays.
Les experts exigent aussi la libération du professeur Maurice Kamto toujours; assigné à résidence depuisble 21 septembre 2020, une injustice dénoncée par ses avocats; mais jusqu’ici les autirites ne semblent lever le petit doigt.
MMIF