Un autre meurtre suite à une violence conjugale a été évité de justesse à Bafoussam le week-end dernier, lorsque madame Sylvie Pokam a été violemment agressée par son mari, le père de leurs 5 enfants, lors d’une dispute au quartier Tougang.
Selon les témoignages, l’homme nommé Alexis Tagne vivant à Bafoussam 2 a utilisé une machette pour frapper violemment sa femme à la tête, à la cuisse et aux mains. La dispute aurait éclaté lorsque madame Pokam a refusé de faire ses bagages et de quitter leur domicile, comme son mari le lui avait demandé. La victime a déclaré : “Je lui ai dit qu’en venant dans cette maison, je ne suis pas venue avec un enfant. Si tu sais qu’un des enfants n’est pas le tien, dis-le, je partirai avec cet enfant. Dans ce cas, tous les enfants sont tes enfants, je les laisse et je pars seule avec ma tête.” Cette déclaration aurait provoqué la colère de son mari, qui a alors saisi une machette pour riposter.
Madame Pokam affirme qu’elle a reçu le premier coup de machette de son mari lorsqu’elle tentait de quitter le domicile avec l’un de leurs enfants. Elle a ensuite reçu un deuxième coup sur la main alors qu’elle essayait de se protéger. Malgré cette agression, elle a tenté de s’échapper pour sauver sa vie, mais son agresseur déterminé l’a renversée avant de lui infliger d’autres coups, cette fois-ci sur les cuisses. Elle a déclaré : “Quand j’ai perdu connaissance, il a continué à me frapper avec la machette. Il m’a tailladée, tailladée sur les cuisses.”
Selon les informations disponibles, le comportement de monsieur Alexis aurait été motivé par le fait que sa femme aurait négligé leur fils aîné malade. De plus, il soupçonne également sa femme d’avoir eu une grossesse hors mariage. Monsieur Alexis Tagne a donné sa version des faits lors d’un entretien téléphonique avec les journalistes d’Equinoxe TV. Il a déclaré : “On me dit qu’elle est enceinte. C’est là que les problèmes ont commencé. Ma femme a commencé à m’insulter, devant toute ma famille, en me disant qu’elle ne peut pas avorter. Qu’elle accouchera chez moi, quoi qu’il en coûte.” Cette affirmation a été réfutée par madame Sylvie, qui a confirmé, depuis son lit d’hôpital, qu’elle était en période menstruelle.
Pour tenter de réparer les dégâts, monsieur Alexis Tagne a présenté ses excuses à sa femme et à sa famille pour son acte : “Je suis profondément désolé. Pardonnez-moi pour cet acte, même s’il est incompréhensible. Je m’agenouille devant vous pour vous demander pardon.” Finalement, monsieur Alexis a été arrêté et placé en garde à vue. Quant à sa femme, elle se trouve actuellement à l’hôpital régional de Bafoussam.
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