C’est l’épilogue d’un conflit entre des voisins qui se regardent en chiens de faïence depuis plusieurs jours.
Au quartier Bepanda lieu dit Carrefour Pasteur, Bertin NZIMOU est revendeur de pièces détachées pour automobile.
Pour stocker sa marchandise, il a acquis un espace supplémentaire à l’arrière de la concession où il loue depuis une dizaine d’années.
Sauf que l’une des locataires, une policière s’oppose farouchement à l’aménagement de l’espace. Le conflit s’est corsé ces derniers jours. D’après les proches de Bertin NZIMOU, l’inspecteur de police en service à l’aéroport international de Douala s’appuie sur sa proximité avec le commissariat du 9è pour faire interpeller le défunt hier dans l’après midi.
Bertin aurait été bastonné lors de son arrestation et ensuite dans les locaux du commissariat par l’enquêteur. Sous la pression des proches, le père de 15 enfants est libéré à 22 heures hier soir.
Mais complètement affaibli et présentant de graves blessures au cou et près de l’œil. Il retourne à son domicile à Bonabéri où il décède ce matin à 4 heures. Courroucée, la famille a transporté le corps qu’elle a ensuite déposé devant le commissariat du 9è mis en cause.
Un fait qui a attiré une foule nombreuse sindignant avec les proches de Bertin devant l’unité de police. L’attroupement des populations a perturbé la circulation pendant près d’une heure au lieu dit École Publique Deido.
Le domicile de la policière à l’origine de l’arrestation de Bertin NZIMOU a été vandalisé par des populations en colère au quartier Bepanda.
S’adressant aux populations et à la famille, Christophe FOFIE le sous préfet de l’arrondissement Douala 1er a annoncé qu’une enquête est ouverte sur le décès.
L’autorité administrative arrivée au commissariat du 9è a lancé un appel au calme dans cette ambiance surchauffée. La dépouille de Bertin NZIMOU, 36 ans et polygame de 3 femmes a été déposée à la morgue de l’hôpital Laquintinie par la police