Au Petit marché de Muéa en périphérie de Buéa, un air de sérénité, mais il faut échanger avec les riverains pour s’expliquer cette quiétude apparente. C’est la peur des incursions séparatistes qui impose ce silenceImposées par les Groupes armés, les villes mortes sont respectées à Muéa et ses environs y compris des jours en dehors du traditionnel lundi. Et Ce, ajouté aux attaques des sécessionnistes. Voilà qui fait dire à certains habitants que le grand dialogue national n’a pas eu d’impact décisif sur le cours de la crise. Le cas de ce boutiquier de Molyko qui rappelle que les drames de Kumba et Ngarbuh sont survenus après ce conclaveA Muéa, quelques téméraires ont installé leurs magchandises ça et là mais l’essentiel des commerces sont clos. Le maire de Buéa, David MAFANY NAMANGE révèle par exemple que les recettes municipales ont chuté de 2 milliards 500 mille Francs autrefois à 1 milliard à peine aujourd’hui.A Buéa, les quartiers périphériques tournent au ralenti, y compris dans le transport urbain. Seuls les centres administratifs comme Clarks Quater et ses environs vivent une certaine effervescence. Le chef lieu de la région du Sud ouest qui a vu un renforcement de la sécurité au moment où le Chef du gouvernement s’y déplace. Deux ans après le grand dialogue national, Joseph DION NGUTE vient évaluer la mise en œuvre de ses recommandations.