Une ambiance peu ordinaire hier dans les rues de Buéa. Près d’une cinquantaine, les femmes sont sorties pour manifester contre les coupures intempestives du courant électrique.
Arbres de la paix en main, elles sont parties des villages Wonya Emongo, Mokunda et Babuti pour rallier les services du sous-préfet de Buéa.
“WE WANT LIGHT, WE WANT LIGHT” entendaient-on. En d’autres termes “Nous voulons l’énergie électrique, Nous voulons l’énergie électrique”. Un mort d’ordre qu’elles ont scandé jusqu’aux services de la sous-préfecture de Buéa.
“Ce qui se passe à Buéa, nous n’avons jamais vu ça. Nous sommes à deux mois sans énergie électrique. Dès que ça vient, ils coupent. Dès que ça vient ils coupent. Nous sommes dépassés. Comment les enfants font pour faire leurs devoirs? Ce qui nous a vraiment énerver c’est que l’école a repris. Les enfants étudient dans le noir. Les élèves et ceux qui sont en cycle, recherche à l’Université. Ils se baladent partout avec leurs laptops pour chercher la lumière. Nous sommes inquiets parce que avec ça, c’est l’insécurité totale. Tu ne sais pas qui va t’attaquer, te tuer ou emporter tout ce que tu as.”
se révolte une manifestante face à la presse.

Des femmes qui ont marché jusqu’à la sous préfecture, ont été reçus par les autorités qui disent avoir instruit à l’entreprise chargée de l’approvisionnement en énergie électrique de régler le problème dans les plus brefs délais.
En rappel plusieurs villages de Buéa n’ont pas d’énergie électrique depuis 02 mois. Une situation qui entraîne des conséquences et des pertes importantes pour les populations et les entreprises.