Dans une video abondamment partagée sur les réseaux sociaux, on voit l’interpellation de Dame ANTOINETTE KONGNSO.
Nous sommes le 02 octobre dernier. Chez son petit ami à Buéa, elle est violentée avec ses enfants et filmée. L’homme qui la somme de le suivre c’est John AKO connu sous l’appellation de Moja Moja, un élément du Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) par ailleurs chef traditionnel redouté pour ses violences récurrentes sur les civils.
D’après l’ONG Center For Human Rights and Democraty in Africa de l’avocat AGBOR BALLA, Moja Moja était accompagné par deux autres éléments des forces de sécurité et de sécurité. Antoinette KONGNSO qui s’adonnait à ses activités de transfert d’argent est conduite avec ses deux enfants à la légion de gendarmerie du Sud ouest. L’Ong CHRDA qui a publié un document sur l’arrestation de la jeune dame enceinte de 08 mois relate des violences dont des coups au ventre et aux pieds reçus par la victime.
L’interpellation de Antoinette KONGNSO a lieu un samedi. Si ses deux enfants sont libérés tard le soir, elle est placé sous mandat de dépôt quelques jours après à la prison centrale de Buéa sans être notifié des chefs d’accusation contre elle. Elle sera verbalement accusée néanmoins d’être en contact avec Général NO PITY, un leader séparatiste réputé dans le nord ouest. Ancien moto taximan à Buéa et camarade de classe de Antoinette, Général No Pity est l’ancien petit ami de Antoinette. La relation de laquelle est né un enfant est terminée depuis l’engagement de l’homme dans les groupes armés soutien Antoinette. Mais en vain. L’arrestattion brutale et l’incarcération de la dame de 25 ans suscite une levée de boucliers au sein de l’opinion. L’avocat Richard TAMFU assure aux côtés de 11 autres confrères sa défense. Il parle d’une plainte pour tortures de femme enceinte déposée contre sieur MOJA MOJA auprès du tribunal militaire de Buéa.
Depuis l’ncarcération de Antoinette, les avocats rencontrent des difficultés à la rencontrer. Les associations des droits de l’homme s’insurgent contre la violation de la convention contre la torture, les Articles et 7 et 14 du pacte international des droits civils et politiques relatifs à l’équité de la justice la lutte contre la torture, le code pénal sur la responsabilité individuelle en matière pénale.