Les projections de l’état sont adossées sur la stratégie nationale de développement pour 2020-2030. C’est ce qui ressort de la circulaire du chef l’état signée lundi 30 Août dernier au sujet de la préparation du budget 2022 En s’appuyant sur un contexte international de reprise de la croissance en 2022, le programme avec le fonds monétaire international et la maîtrise de la crise sanitaire, le Gouvernement table sur une croissance de 4,4%. Soit 4,7 % pour le secteur non pétrolier et -1,8% pour le secteur pétrolier. Pour y arriver, l’élaboration du budget mettra l’accent sur la finalisation des grands projets dits de première génération, le renforcement de la cohésion sociale et de la décentralisation, l’implémentation de la politique d’import substitution, la reconstruction des régions affectées par les crises l’organisation de la CAN , la poursuite de la mise en œuvre de la couverture santé universelle, la poursuite de la lutte contre les menaces menaces sécuritaires.Des actions spécifiques en matière économique, fiscales, sociales, et de gouvernance sont envisagées. Au plan économique, la création effective des zones économiques, le développement des infrastructures de transport en vue de faciliter les échanges et désenclaver les bassins de production entre autres.Au plan fiscal, le gouvernement entend opérer un élargissement de l’assiette fiscale en relevant notamment la taxation de certains biens à l’import et à l’export. Mais des mesures d’allègement sont prévues. Elles devraient toucher notamment les charges des entreprises touchées directement par la crise sanitaire. Au plan social, les projections sont notamment, la poursuite de la politique de soutien aux ménages vulnérables à travers les filets sociaux, l’accroissement des appuis à la construction des ateliers d’apprentissage et de formation professionnelle et la poursuite de la mise en œuvre de la couverture santé universelle. S’agissant de la gouvernance, le Gouvernement a pour ambition de la transparence dans la gestion publique, l’accélération de la réforme du compte unique du trésor, l’introduction des mécanismes modernes de contrôle et d’audit interne entre autres.