Le social a meublé plus que toute autre chose la 47ᵉ assemblée plénière des évêques du Cameroun qui s’est tenue dans la ville de Yaoundé. Tous les sujets majeurs de l’heure ont ainsi été passés au peigne fin.
Monseigneur Jean Mbarga l’archevêque de Yaoundé est dans un premier temps revenu sur la vie chère qui touche pratiquement tous les secteurs d’activité au Cameroun. Il dénonce notamment un manque de volonté du gouvernement de mettre fin aux souffrances des populations.
Prenant la parole à son tour, Monseigneur Abraham Kome par ailleurs président de la conférence épiscopale nationale a lui évoqué la crise anglophone, mais aussi les violences conjugales qui se sont multipliées ces dernières années au Cameroun. Il invite à sanctionner tous les auteurs de ces actes afin de dissuader ceux qui voudraient en faire de même. Les litiges fonciers avec des milliers de Camerounais déguerpis de leurs maisons préoccupent aussi les hommes de Dieu, notamment le devenir de ces personnes jetées ainsi dans la nature.
Les évêques du Cameroun ont dans l’ensemble tiré la sonnette d’alarme sur les maux qui minent la société et qui selon eux pourraient clairement justifier la multiplication des crises sociales qui frappent le Cameroun. Il faut agir dans l’urgence pour éviter une implosion, le souci du bien du peuple devrait primer sur tout, ont-ils martelé.