Obtenir une statistique, une documentation officielle ou une interview d’une autorité au Cameroun, c’est l’une des tâches les plus ardues pour les professionnels de médias.
Sébastian CHI est basé à Bertoua à l’Est, une région où les violations des droits de l’homme sont récurrentes. Il raconte la misère des hommes de médias. ” Quand il ya une violation, celui qui l’a commise n’est pas disposée à témoigner. Les autorités sont très peu ouvertes Pour apporter des éclairages” regrette le correspondant du quotidien privé Mutations
Le principal défi des médias, c’est de briser le mur qui les sépare des sources officielles. Des Gouverneurs, préfets, sous prefets aux autorités Sécuritaires, il y a urgence de tirer le trait sur la méfiance qui entache les relations entre les administrations publiques et les journalistes. L’obligation de transparence et de redevabilité des dirigeants l’exigent, explique Étienne TASSE, Coordonateur de JADE, Journalistes en Afrique pour le développement, une ONG spécialisée sur les droits de l’homme
En 2 ans de mise en œuvre, le projet Presse libre pour promouvoir les droits humains piloté par JADE et financé par l’Union européenne a formé une soixantaine de Journalistes et avocats et d’améliorer le taux de présence des sujets liés aux droits de l’homme dans la presse. La rencontre d’évaluation à Douala a permis de tabler sur les perspectives. Objectif, donner un plus large écho aux violations des droits des personnes au Cameroun.
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