Les trois réseaux interconnectés du territoire national ont deux dénominateurs problèmes: la vétusté des équipements d’une part et la surcharge d’autre part.
Pour la vétusté, un chiffre clé: 780 mille poteaux bois sont désuets sur les 1300 existants. C’est près de 60% du réseau. Pour ce qui est de la surcharge des équipements, la Sonatrel en charge du transport le dit ses infrastructures supportent difficilement la pression démographique actuelle
Le Gouvernement estime qu’il faut 6 mille milliards de FCFA d’investissements pour résorber la crise actuelle. Geston ELOUNDOU ESSOMBA le ministre de l’eau et de l’énergie évoque par exemple quelques 110 milliards à affecter à la production des poteaux en bétons soit 55 mille par an.
De l’argent à trouver dans le cadre des partenariats publics privés et sur fonds propres de l’état. Mais pas avant 10 ans reconnaît le Gouvernement
Dans le réseau interconnecté nord la vétusté des infrastructures cohabite avec le déficit de production. Le manque est de 20 mégawatts dans 3 régions septentrionales où le trop plein de soleil est une opportunité pour l’énergie solaire
Les barrages de Mmvélé, Lom PANGAR et les centrales thermiques seront des baumes à la douleur des coupures d’énergie.
Un phénomène qui expose l’absence de planification du gouvernement qui depuis des dizaines d’années n’a pas investi dans le secteur de l’électricité alorsque le boom démographique lui n’a pas attendu