Le préfet du Logone et Chari lance une initiative de réconciliation La commune de Makary est située dans le département de Logone et Chari à une cinquantaine de kilomètres de la ville de Kousseri à l’extrême NordACHEIK, ABAKACHI ALIFA et ABADAM DJIBRINE.
Voilà les trois conseillers municipaux de la commune de Makary qui ont donné des nuits blanches à l’exécutif communal de Makary, gérée par ABGASSI ADOUM.Pendant plus de deux ans et plus précisément de 2020 à 2022, la commune de Makary est restée dans le statu quo, traversant plusieurs zones de turbulence. Avec à l’arrivée un budget bloqué au vote. La cause étant le rejet par trois fois consécutives du compte administratif et de gestion de la commune.
Les conseillers municipaux disent qu’ils sont dans leurs droits, celui d’attaquer le Maire titulaire. Ils estiment en effet après une analyse minutieuse du budget que la gestion du Maire de Makary de 2020 et à 2021, présente des zones d’ombres qu’il faut clarifier.
Par conséquent, le compte administratif ne peut être validé, et par ricochet le budget ne peut également être voté, conformément à la loi. Cette situation a plongé la commune dirigée par dans un état d’hypnose. Le préfet du département de cette époque NDONGO NDONGO LAZARRE a été contraint d’appliquer le fonctionnement par le 1/10ème, permettant à l’exécutif de la commune au moins gérer les affaires courantes.
Pendant tout ce temps, le patron de cet exécutif communal a usé de tous les moyens pour démontrer la transparence dans la gestion pendant les années incriminées ce à la fois auprès des conseillers municipaux et de sa tutelle. Toutefois ces tentatives sont restées vaines, sans issues. Les populations de Makary fatiguées par les tensions à la commune ont fini par demander à l’autorité administrative d’y mettre fin afin de permettre à la population de bénéficier de leur commune.
Au cours d’une réunion organisée par le préfet la semaine dernière, les dépenses de la municipalité qui étaient bloquées à 1/10è ont été ramenées à la normale.Le conflit dans cette municipalité ayant en effet des relents communautaristes avec les Arabes Shoa et Kotoko. Le préfet MATHIAS FOMBELE a mis en place une équipe consensuelle avec des membres issus d’une part de la communauté Kotoko et d’autre part de la communauté Shoa.
L’équipe est chargée du suivi de l’exécution des dépenses et des projets. Une démarche qui espèrent les conseillers devrait permettre de sortir de la longue crise