La dépouille profanée du bébé d’à peine 36 mois a été retrouvée il y a quelques jours, dans la ville éponyme, après plus de 24 heures de recherche. Certaines sources évoquent un crime rituel.
Jusqu’à ce lundi, 3 février 2025, les populations de Nkonsamba, dans la région du Littoral sont encore sous le choc. Et pourquoi ? Vendredi dernier, un enfant de 3 ans a été sauvagement tu€ dans cette ville située à 145 kilomètres au Nord de Douala la capitale économique.
Porté disparu depuis vendredi, la dépouillé profanée et mutilée du bébé de 36 mois a été découverte le samedi le 1er février 2025 dans une maison inachevée au quartier Cité de la paix à Nkongsamba.
Le premier constat fait sur les lieux du crime montre que petit garçon avait le cou tr@nché et était quasi déshabillé.
Selon son arrière-grand-père, chez qui il vivait, le petit garçon avait disparu la veille et c’est en le recherchant que les riverains sont tombés le lendemain sur sa dépouille, dans cette maison abandonnée. Plusieurs sources pensent qu’il s’agit d’un crime rituel, ce d’autant plus que le Cameroun est dans une année électorale.
Le corps du petit a été déposé à la morgue et une enquête est ouverte pour élucider les circonstances de son meurtre.
On se souvient que par le passé, plusieurs enlèvements d’enfants, les mutilations de cadavres et les trafics d’organes ont souvent été classés dans le cadre de pratiques rituelles à des fins d’obtention de pouvoir ou d’enrichissement.
Il y a quelques années, plusieurs hommes d’affaires avaient été arrêtés pour leur implication présumée dans l’assassinat d’un enfant de 5 ans dans la ville de Dschang à l’Ouest Cameroun.
Un des auteurs présumés avait avoué à la police que le meurtre de l’enfant « était conforme à un rituel dont faisaient partie une vingtaine d’homme d’affaires ».
La police de Dschang avait affirmé avoir des éléments accablants qui ont permis d’interpeller et de placer en garde à vue les cinq hommes d’affaires, pour leur implication présumée dans cet assassinat.
Joseph Essama