En l’espace d’une semaine, pas moins de 26 soldats sont morts au front de la crise dans les régions du nord ouest et du Sud ouest, tués par les activistes Séparatistes.
C’est un revers inédit pour les forces de défense et de sécurité Camerounaises. La dernière perte c’était dans la nuit de jeudi à vendredi dernier. C’était sur la route de Bamessing dans le nord ouest. Deux véhicules blindés de l’armée ont sauté sur un engin explosif improvisé puis ont été foudroyé aux lances – roquettes par les Séparatistes embusqués autour du lieu de l’attaque.
Sur place, 15 soldats (soit l’ensemble du contingent) sont morts. Joint par nos confrères de BBC, le général de brigade Valère NKA commandant de la 5è région militaire interarmées basée à Bamenda a confirmé l’attaque. Une attaque revendiquée par les hommes du Général séparatiste auto proclamé “NO PITY” dont les vidéos de la jubilation ont fait le tour des réseaux sociaux. Les deux blindés de l’armée ont par la suite été incendiés puis les armes et uniformes des militaires ( tous membres du BIR) tués récupérés par les assaillants. Cette attaque ( la plus meurtrière dans l’armée en un seul jour depuis le début de la crise anglophone en 2016) est survenue 5 jours après deux autres à Ndop et Bamenda. Deux attaques qui avaient coûté la vie à 11 soldats au total
Pour l’heure, les autorités n’ont pas réagi à ces pertes dans l’armée. Mais elles interviennent deux ans après la tenue du Grand dialogue national. Conclave tenue à Yaoundé en septembre- octobre 2019 et visant à mettre un terme aux tensions dans les deux régions anglophones