Le prélat s’est exprimé pour la première fois depuis son enlevement à Kumbo dans le Nord Ouest, par des groupes armés.
Il demande au chef de l’État de déclarer l’amnistie générale, il fait savoir que le président de la république est le seul à pouvoir faire quelque chose en vue de l’apaisement des tensions dans les deux régions anglophones du Cameroun.
Le cardinal CHRISTIAN TUMI est aussi revenu sur son kidnapping en révélant qu’il avait été interrogé sur la forme de l’État. Il a répondu qu’il est pour le fédéralisme. Il assure qu’il n’avait pas été brutalité durant son séjour dans le camp des sécessionnistes, mais qu’il a plutôt été traité avec respect.
Il insiste sur la nécessité d’ouvrir un dialogue franc et sincère qui va déboucher sur le retour de la paix au Nord Ouest et au Sud Ouest. Les militaires selon l’homme de Dieu, doivent retrouver dans leurs casernes et les groupes séparatistes doivent déposer les armes.
Cela permettrait de réussir le pari d’un retour des élèves à l’école, sans crainte d’attaques ou autres enlèvements. Pour y arriver, le chef de l’État doit jouer la carte de l’apaisement et cela passe par la libération de tous les détenus de la crise anglophone; ou du moins les principaux leaders écroués à la prison centrale de Yaoundé depuis plusieurs années.
Le cardinal CHRISTIAN TUMI rappelons-le a été enlevé le 5 novembre dernier à Kumbo dans le Nord-ouest, puis relâché le lendemain.
L’homme de 90 ans est un acteur clé dans la proposition des solutions du conflit armé qui paralyse les zones anglophones depuis 2016, au Cameroun.
Mimi Mefo Info