Le Docteur CHUO WALTERS a fait des déclarations jugées controversées Dimanche dernier.
Au moment où nous publions ce texte, il est dans les bureaux de la Division de la Sécurité militaire (SEMIL) au lieu dit ” Montée ange Rouge” à Yaoundé. Le Docteur CHUO WALTERS connu pour sa grande gueule va être entendu par le colonel Émile BANKUI, le Directeur de ce département de l’armée.
Joint au téléphone ce mercredi alors qu’il était en chemin pour la SEMIL, cet enseignant qui réside à Douala a indiqué n’avoir pas reçu de convocation Formelle mais plutôt un coup de fil du colonel de gendarmerie chargé de la sécurité des forces de défense et de sécurité. L’air serein, l’ancien secrétaire national à la communication du PAP, Popular Action Party ne savait pas encore pourquoi il est convoqué.Propos polémiques.
À l’inverse, dimanche dernier lors de l’émission Canal Presse sur Canal 2 International, celui qui se présente désormais comme membre de la société civile avait eu des propos controversés. Prenant la parole sur le thème de la rentrée scolaire dans le nord ouest et le Sud Ouest, il avait déclaré après une question de Bouba NGOMENA ( le modérateur) que l’État contrôle uniquement 5 des 7 départements que compte le nord ouest et 20 des 70 villes de la région sans plus de précisions.
Le paneliste avait ensuite dit être prêt à mettre ses informations sur la crise anglophone à la disposition des forces de défense et de sécurité. Originaire de Bamenda dans le nord ouest, CHUO WALTERS est un habitué de déclarations polémiques. L’année dernière sur CAM 10 TÉLÉVISION émettant à Yaoundé, il avait affirmé détenir les noms et numéros de 15 personnes qui si elles étaient appelées à la table des discussions sur la crise anglophone permettraient d’en finir avec ces tensions.
Celui qui dit ne pas être à la recherche d’un poste estime que le retour au fédéralisme est la solution aux tensions socio politiques dans les régions du nord ouest et du Sud ouest. Après ses propos dimanche dernier sur canal 2, les éléments de la sécurité militaire avaient envahi le siège régional de Canal 2 International à Yaoundé croyant éventuellement rencontrer l’universitaire.
Une fausse piste puisque l’émission avait été réalisée non pas à Yaoundé mais à Douala. Sur les plateaux de télévision, l’universitaire se réjoui d’avoir été reçu à la la présidence de la République trois fois de suite.