Plus de 1000 ménages sensibilisés pour adopter et utiliser les produits issus des énergies renouvelables et des avancées technologiques à Bibémi, Poli et Zina dans le Grand Nord.
Plusieurs localités du nord et de l’extrême Nord vivent dans l’obscurité depuis bientôt 20 ans et pour d’autre ms n’ont jamais connu la lumière dans leurs localités.
Un phénomène récurent qui touche l’éducation et la santé.
1000 ménages, des communes de Bibémi et de Poli dans le Nord et de Zina dans l’Extrême-Nord dépourvues d’électricité seront bientôt éclairés grâce à l’énergie solaire. Il s’agit de 400 à Bibémi, de 300 à Poli et de 300 à Zina. Cette bonne nouvelle a été rendue publique la semaine dernière dans les trois localités par la Promotion de l’Utilisation des Energies Renouvelables et des Technologies d’Efficacité Energétique dans les Ménages mis en œuvre par l’Unesco.
C’était au cours d’une mission de sensibilisation d’évaluation des ménages bénéficiaires. Initié par le ministère de l’eau et de l’Energie ledit projet bénéficie du financement du fonds indien de développement. Implémenté dans deux régions septentrionales du Cameroun, à savoir l’Extrême-Nord et le Nord, le PUERTEM va promouvoir les technologies adaptées aux réalités socioculturelles de la zone.
Dans les tout prochains jours, les ménages bénéficiaires recevront des kits solaires d’une capacité de 200 Watts crêtes chacun, pouvant alimenter 04 ampoules et 02 prises. La valeur d’un kit est estimée à 110.000 F CFA. En plus des kits solaires, chaque famille recevra un foyer Banko spécialisé dans la production de l’énergie pour la cuisson des aliments.
Les communes quant-à elles recevront chacune un bio-digesteur d’une capacité de 10 m3 pour la fabrication du biogaz.
Pour les populations bénéficiaires c’est un très grand soulagement de voir la lumière briller dans leurs localités dépourvues d’électricité depuis fort longtemps, ses même populations craignent que cela ne soit pas comme un jeux d’enfants selon eux plusieurs Organismes sont venus mais sans suite.
Sur le terrain le projet est mis en œuvre par des partenaires aux compétences complémentaires tels que les ONG locales, l’Ecole polytechnique de Maroua, entre autres. De manière concrète, il est question de familiariser les populations à l’utilisation des systèmes photovoltaïques, des foyers améliorés, des briquettes écologiques et les biodigesteurs.
Pour cet organisme des nations unies c’est d’atteindre l’objectif de Développement Durable l’une de ses fortes préoccupations est de garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable car l’énergie représente un levier essentiel dans les processus de développement.
Bien que l’accès à l’énergie hydro-électrique soit de 4,3% et aux énergies renouvelables à moins de 1%, le Cameroun dispose en effet d’un potentiel significatif en sources d’énergies renouvelables particulièrement dans les régions de l’Extrême-Nord et du Nord.
Transfert de technologie
L’Inde veut inspirer le Cameroun. Cinq camerounaises iront se former à Dakar à l’utilisation et production de l’énergie renouvelable dès juillet prochain.
Pour la formation des énergies solaires 5 femmes dans le nord et l’extrême nord ont été choisies dans les localités Zina, de Bibémi et de Poli, soit trois communes du Cameroun. Il s’agit des femmes qui iront à Dakar dès le mois de juillet 2021 prochain, pour une formation de quatre mois dans l’utilisation et la production des énergies renouvelable au Barefoot College, une université indienne qui a un centre à Dakar. , l’objectif de cette institution est de construire un monde nouveau où l’accès à l’eau potable et l’électricité solaire aux paysans appauvris.
Au cours de la visite d’implémentation les filles originaires des localités choisis ont reçu leurs passeports pour Dakar au Sénégal.
Elles seront les points focaux et reviendrons formés les autres femmes dans l’utilisation des énergies solaires.