En Afrique centrale, le Cameroun pointe en dernière position dans le classement de Reporters Sans Frontières sur la liberté de la presse. Pour ce qui est de l’année 2022 en cours. Bien plus, c’est avec la Guinée Équatoriale, les deux derniers pays qui criminalisent les délits de presse. La société civile relance le plaidoyer sur la dépénalisation des délits de presse au Cameroun
Une évolution juridique qui assurerait la protection au journaliste dans un environnement de plus en plus hostile, explique Étienne TASSE, Coordonateur de l’ONG Journalistes en Afrique Pour le Développement (JADE).
Ne pas envoyer les journalistes en prison. Certains pourraient y voir une volonté d’accorder l’immunité aux professionnels de médias alors même que l’univers médiatique est inondé de titres à gages qui ternissent l’image de la corporation. Non. Il s’agit de créer plutôt des peines Civiles en amendes en cas de fautes de la part des professionnels de médias. Notamment les cas de diffamations assez récurrentes
L’idée est de mettre en place un réseau des professionnels de médias pour la dépénalisation des délits. La mission de l’instance sera d’élaborer un code de déontologie à respecter par l’ensemble des membres. La création d’un tribunal des pairs est aussi proposée pour auto réguler la production des contenus des médias au Cameroun
Lors d’un atelier de deux jours à Douala en fin mai dernier, un groupe de travail a été mis en place pour réfléchir au sujet des textes, la configuration du prochain réseau des Journalistes pour la dépénalisation des délits de presse. Les résultats des travaux de ce groupe sont attendus.
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