Parmi les personnes tuées l’on dénombre plusieurs militaires et des civils.
Le groupe armé islamiste Boko Haram a intensifié ses attaques contre les civils et les forces de défense et de sécurité dans les départements du Logone et Chari, du Mayo Sava et Mayo Tsanaga dans l’Extrême Nord Cameroun.
C’est que ces dernières semaines, les djihadistes de Boko Haram ont changé leur mode opératoire. Leurs cibles : les membres de comité de vigilance.
Avant cette avalanche de violence, les membres d’un comité de vigilance avaient été pris pour cible pour la dernière fois en 2015.
Ces derniers sont en train de payer de leur vie malgré la faible considération du Gouvernement camerounais.
En 2015 une vingtaine des membres de comité de vigilance sont tombés les armes à la main laissant derrière des familles inconsolables et sans soutien de l’état .Veuves, enfants orphelins ne savent plus à quel saint se vouer.
Dans le Mayo Sava plusieurs familles sont abattues traumatisés par l’horreur des actes commis par Boko Haram. Plusieurs parents et époux ont été égorgés comme des animaux devant leur famille.
« Nous devons comprendre que derrière Boko Haram il y a aussi les règlements de compte avec des individus qui se cache derrière cette nébuleuse pour commettre leurs forfait donc l’état doit prendre toutes les précautions afin de juger qui est Boko Haram et qui ne l’est pas et en principe ceux qui se cache derrière doivent être punis plus que les Boko Haram même dira un chef du village”
Au-delà de changer leur mode opératoire Boko Haram continue a enterré les explosifs piègent les engins militaires avec parfois des bilans lourd.
Après 9 années de guerre imposée par les djihadistes la région de l’Extrême Nord continue d’enregistrer les morts et des blessés. Les dernières attaques de Mora qui a coûté la vie à 4 personnes donc 2 douaniers, un policier et un civil laissent croire que Boko Haram garde toujours sa capacité de nuisance dans cette partie du pays.