Des journalistes et responsables d’organes de presse prennent part ce jeudi à un séminaire sur la lutte contre les Fake News à Douala.
L’union européenne veut lutter contre la manipulation de l’information. C’est l’objectif principal du séminaire organisé ce 29 septembre à l’hôtel Akwa Palace de Douala. Le thème des échanges,
“lutte contre les fake news : déconstruire les fausses nouvelles pour garantir aux citoyens, l’accès à la bonne et la vraie information”.Une soixantaine de participants, des journalistes issus des quatre coins du pays sont venus acquérir les armes pour une stratégie commune de lutte contre la désinformation et les discours de haine au Cameroun. Pour ce faire, trois intervenants principaux se sont succédés, dans la présentation de différents sous thèmes.
D’abord, Georges Dougueli, éditorialiste à jeune afrique, pour la sous-thématique “quelles grilles d’outils et clés pour dissocier les mauvaises informations de la bonne information en évitant le piège de la désinformation”.Ensuite, Desmond Ngala, Country Project DefyHateNow, a entretenu les participants sur le thème: comment faire face à la viralité et à la menace du digital dans le traitement de la vraie ou de la fausse information”.
Enfin, Ernest Gbaka, avocat/conseil et avocat d’affaires sur le thème “interprétation et présentation de la loi camerounaise relative à la désinformation”.Il en ressort, que garder l’esprit critique permet au journaliste de vérifier et d’analyser les informations à sa disposition, avant de les publier.
Le fact tchecking est donc un élément essentiel, pour limiter la propagation des fausses nouvelles, surtout que toute personne se rendant coupable d’une telle infraction s’expose à des sanctions prévues par la loi camerounaise. Ce troisième séminaire de l’union européenne sur la désinformation a permis de promouvoir l’ utilisation intelligente des réseaux sociaux tout en se protégeant, et d’acquérir les moyens d’identifier les fake news et d’en limiter la diffusion.