Cette rencontre, qui s’est déroulée en présence du préfet du département du Diamaré, Jean Marc Ekoa Mbarga, a réuni les conseillers municipaux et de nombreux invités. L’occasion était propice pour le Maire Dr. Sali Babani de présenter ses stratégies pour le développement de la CUM.
La tenue d’une session au moment où la ville de Maroua traverse des moments difficiles avec l’état des routes impraticables. Les travaux du programme CDD, qui se présentaient comme une solution idoine pour les habitants de Maroua, sont devenus l’ombre d’eux-mêmes.
“La ville de Maroua ne ressemble à rien malgré les travaux exécutés par l’entreprise RAZEL. Pour nous, c’est du mauvais travail, ce n’est pas un travail professionnel. Essayez simplement de jeter un coup d’œil sur les caniveaux construits pour les canalisations d’eaux. Déjà avec les premières pluies, plusieurs maisons ont été inondées. À quoi donc servent ces travaux qui ont coûté des milliards, indique un habitant de la ville”
Bien que le Maire de la ville ait mis l’accent sur la contribution de chacun pour faire de Maroua une ville moderne, cependant la majorité des grands conseillers pensent que les contributions ne sont ni respectées ni acceptées. “Nous allons dire quoi à nos populations, parce que justement nous sommes ici pour défendre la cause de nos populations qui nous ont fait confiance. Si nous-mêmes, les conseillers, venons applaudir et prendre nos enveloppes, je pense qu’un jour nous allons payer la confiance que les populations ont placée en nous, dira un conseiller RDPC.”
La validation des comptes administratifs et de gestion 2023 est une étape cruciale pour la CUM, permettant de consolider les actions passées et de fixer les orientations pour les projets futurs, si jamais les avis de tous les grands conseillers sont acceptés par le Maire de la ville de Maroua.
“Ils peuvent faire ce qu’ils veulent. Nous aussi, nous attendons le moment venu pour répondre et pour mieux répondre à nos dirigeants, nous devons aller nous inscrire massivement sur les listes électorales, et nous pourrons tranquillement faire notre choix, fulmine un conseiller FSNC”. En attendant la prochaine session, les conseillers restent les mains croisées.