La zone était parmi les nombreux sites à risques de la capitale économique du Cameroun.
Émoi et consternation, au quartier Japoma lieu-dit cocotier II, dans le 3ᵉ arrondissement de la ville de Douala, département du wouri, région du Littoral. Les familles Djonkam et Notue sont en larmes. Elles ont perdu leurs enfants âgés de 3 ans, le 25 décembre dernier, dans un éboulement de terrain.
Il s’agit de Djogoue Daniel et Tchapdjoum Djonkam Manuel. Le drame est survenu aux environs de 10h, le dimanche 25 décembre dernier. Selon le témoignage de Charles Notue le père du petit Daniel, c’est après que deux jeunes garçons l’aient alerté au sujet de la catastrophe, l’informant de la présence de deux enfants, qu’il accourt pour essayer de les sauver. “Dans la précipitation, on a commencé par creuser et on a retrouvé les deux enfants, le garçon et la fille”.
Benjamin Mboutou, le préfet du Wouri est descendu sur les lieux, le lendemain du drame pour se rendre compte de la situation. Pour lui, l’état de la zone est la principale cause de cet accident mortel. “Il s’agit d’un marécage en aval et par conséquent, comme il s’agit d’une terre qui est assez fragile donc elle peut glisser à tout moment, j’ai donc recommandé que le service de la mairie de Douala 3e vienne faire un travail de fond. Ainsi, on va recenser tous ceux qui sont là sur le ravin en haut, et après, on va marquer leurs maisons” a-t-il déclaré. À Douala, les populations s’installent quotidiennement dans des zones à risques, parfois des marécages. Sous l’œil des autorités administratives qui se contentent de réagir après coup.