Devant la Direction générale de CAMI TOYOTA au quartier Bonaberi à Douala ce jeudi matin, une présence frappante. C’est celle de Alphonse AYISSI ABENA. Asssis à même le sol, le président de la Fondation Camerounaise des consommateurs (FOCACO ) dispose autour de lui des pancartes. Sur chacune, on peut lire des messages de dénonciation de l’entreprise. Mais surtout l’une annonçant sa grève de la faim illimitéeIl se prive d’alimentation en plus d’un sitting devant la direction de Cami Toyota. Grève de la faim et sit – in contre le licenciement de 37 employés de cette société . Le concessionnaire automobile a en effet rompu les contrats de travail d’une partie de son effectif dans le cadre de sa “restructuration” après 3 ans que l’entreprise qualifie de “difficiles”. Mais pour la FOCACO, les motifs sont fallacieux. L’organisation convoque la bonne santé financière de la société dressée par l’ancien DG parti en fin d’année 2020 mais également des décisions paradoxales de création de nouvelles directions au sein de la société. Toute chose qui fait dire à la Fondation Camerounaise des consommateurs dont le président est par ailleurs un employé licencié de Cami Toyota que l’entreprise fait de la mauvaise foi. Autre grief. Le choix des nationaux pour opérer ces licenciements qui, interviennent à quelques jours de la rentrée scolaire. Suffisant pour que l’association interpelle le gouvernement pour son arbitrage.Le Gouvernement interpeléL’association de défense des droits des consommateurs estime surtout que le Gouvernement doit rappeler le management de Cami Toyota à l’ordre. Jusqu’à ce que le concessionnaire automobile fait intégrer les 37 licenciés, Alphonse AYISSI ABENA compte Camper sans s’alimenter devant la direction de l’entreprise au quartier Bonaberi dans l’arrondissement de Douala 4è.