Au lieu dit DIBAMBA PONT dans le 3è arrondissement de Douala ce mardi, des riverains lèvent le ton. Sur les pancartes, des appels au secours et des dénonciations fusent. Par plusieurs dizaines ils se mobilisés très tôt et appellent au secours.
C’est que ces populations sont sous la menaces de déguerpissement depuis peu. Sur ces espaces où ils sont installés depuis plus de de 10 ans pour certains, des particuliers disent avoir des titres fonciers.
Depuis 2005, la communauté Bonelang autochtone ici a aménagé 187 hectares pour s’installer dans cette zone de mangrove autrefois inhabitée. Parcelle ayant été régulièrement titrée. Après avoir exproprié les Populations en 2012 pour la construction du stade de JAPOMA, l’Etat a ensuite délocalisé le stade à JAPOMA en raison du caractère inapproprié du sol mais sans indemnisation des populations comme initialement prévu. Ce désistement de l’Etat et le défaut d’indemnisations confortent les riverains dans l’idée que l’espace reste leur propriété. Problème, des particuliers brandissent depuis peu des titres fonciers sans aucun des préalables requis notamment les levées topographiques. En l’espace d’un an, ce sont pas moins de 9 titres fonciers qui ont été délivrés à divers particuliers sans levée topographiques sur une parcelle de pas moins de 857 hectares à DIBAMBA. Des titres fonciers dénoncés comme frauduleux par les populations qui ont saisi le tribunal administratif du littoral à travers leurs avocats.
Les autorités administratives sont également informées de ce dossier qui donne lieu à des arrestations et intimidations à la pelle des riverains depuis quelques temps. L’un des derniers cas en date. Le Sieur PIERRE CHRISTIAN ONGUENE et son collaborateur. L’enquête ouverte à la PJ est bloquée pour des raisons floues tout comme la procédure devant le tribunal administratif du littoral.